BEETHOVEN Symphonie N°3 : Héroïque (Mi bémol Majeur opus 55)
Beethoven Symphonie n°3 BEETHOVEN
Composée entre 1803 et 1804 et jouée pour la première fois en 1805 à Vienne, la troisième symphonie de Beethoven, « Héroïque » marque une étape capitale dans l’œuvre de Beethoven en raison de sa puissance expressive et de sa longueur jusqu’alors inusitée.
Cette œuvre est initialement dédiée au général Napoléon Bonaparte que Beethoven considère comme l’incarnation des idéaux de la révolution française. Mais apprenant le couronnement de son héros, le compositeur renonce à cette dédicace. Cette œuvre comporte 4 mouvements :
Allegro con brio : Dans ce mouvement, Beethoven rompt avec certains principes de composition, ce qui se traduit par la suppression de l’introduction, remplacée par deux accords en mi bémol majeur, l’utilisation massive des bois et des cuivres et leurs rôles importants, qui participent à l’énoncé des thèmes.
Marcia funebre – Adagio assai : Ce mouvement est de forme tripartite : les deux sections extrêmes, en ut mineur, encadrent un épisode central en ut majeur. Le thème est d’abord exposé par les premiers violons, sur des accents rythmiques aux basses qui peuvent évoquer des roulements de tambours.
Scherzo – allegro vivace : Le mouvement débute piano, comme une sorte de murmure hâtif des cordes évoquant une charge de cavalerie. Le trio central fait dialoguer les 3 cors.
Finale – Allegro molto : Le thème principal est développé en douze variations. A partir de la neuvième, le tempo devient lent poco andante, rompant avec la fougue du mouvement. La douzième variation, presto, rappelle la fulgurance de l’introduction du final et conclut brillamment la symphonie.
L’Orchestre Symphonique de Lyon a le plaisir d’interpréter cette année les célèbres oeuvres Gayaneh et Mascarade d’Aram Khatchaturian mais qui était il ?
(autre écriture possible Aram Khatchadourian)
Aram Khatchaturian
Compositeur arménien né le 6 juin 1903 à Tbilissi (Géorgie) dans la modeste famille d’un relieur, Aram Ilyitch Khatchaturian ne vint que tardivement à la musique. Assez tôt, pourtant il joua correctement du piano et du cor. En 1921, ses parents le destinant à une profession libérale, il s’inscrivit à la faculté de biologie de l’Université Lomonossov (1921) de Moscou et, parallèlement, à l’école du compositeur Mikhaïl Gnessine (devenue Institut d’État après la Révolution d’Octobre) pour y étudier le violoncelle et la composition. Plus tard, au Conservatoire de Moscou il suivit les leçons de Nikolaï Miaskovsky, compositeur et condisciple de Prokofiev, qui resta son plus fidèle ami.
Aram Khatchaturian compose dès 1932 un Trio pour clarinette, violon et piano remarqué par Prokofiev, qui le fit interpréter à Paris. En 1933, il composa une Suite pour la danse. Il s’inspira de toutes sortes de danses arméniennes, azerbaïdjanaises, géorgiennes et ouzbeks et, de son œuvre, on découvrait un goût évident pour le folklore.
En 1934, inspiré par la musique occidentale et le folklore arménien, Aram Khatchaturian s’imposa avec sa première Symphonie n° 1, œuvre célébrant le quinzième anniversaire de la République Soviétique d’Arménie, et avec laquelle il obtint son diplôme de composition au Conservatoire de Moscou. Il fit aussi, dans la même année, une musique de film. À partir de cette composition, une longue carrière de compositeur de musique de scène débuta. Il allait produire plus de quarante œuvres pour le cinéma et le théâtre. Aram Khatchaturian a été le premier compositeur en Union soviétique à intégrer la musique moderne dans le ballet classique.
Le Concerto pour violon et orchestre, composé en 1940 et récompensé l’année suivante par le Prix Staline, lui valut la notoriété internationale et marqua sa carrière. Il devint alors un de ses compositeurs les plus célèbres.
En 1941 il célébra aussi le romantisme russe avec Mascaradeet avec la Symphonie n° 2 dites « Les Cloches » (1942) tenta d’exorciser les atrocités de la guerre contre l’envahisseur nazi, honora sa patrie arménienne avec un Hymne à l’Arménie (1944), mais plus encore avec une première tentative chorégraphique, Le Bonheur, suite de danses folkloriques donnée à Erevan. C’est ce premier essai que le compositeur, insatisfait, reprit et développa considérablement pour en faire Gayaneh, ballet en quatre actes créé avec un succès considérable en 1942 par le Théâtre Kirov de Leningrad, à Perm, où la troupe avait trouvé refuge. Le livret mêle d’une façon efficace, sur fond de début de Seconde Guerre Mondiale, la vie d’un kolkhoze arménien, avec son traître saboteur anti-soviétique, son héroïne – le rôle-titre – luttant pour le triomphe de l’idéal communiste et son amour pour le vaillant travailleur Armen. Des suites d’orchestre en furent tirées, qui culminent avec la célébrissime Danse du Sabre qui fit depuis le tour du monde dans tous les arrangements possibles. D’une couleur orchestrale généreuse, faisant la part belle aux danses populaires arméniennes et caucasiennes, la musique, la chorégraphie et les costumes exotiques, apportèrent un peu de lumière dans un monde dévasté et à un public alors sous le choc d’un terrible conflit. De nombreux chefs européens et américains diffusèrent avec succès les deux suites d’orchestre ou divers extraits du ballet, relayés plus tard par des enregistrements sur disques.
En 1948, il fut pointé du doigt pour ses tendances « formalistes », au même titre que Prokofiev, Chostakovitch, et Miaskovsky. Vers 1953, il se mit à diriger ses propres œuvres, ce qui lui ouvrit les portes de l’Occident et des Etats-Unis, en de prestigieuses tournées à la tête des meilleurs orchestres internationaux Dès lors, sa production d’œuvres va peu à peu diminuer, bien qu’il écrive notamment en 1954, lors d’un voyage en Italie, le célèbre ballet Spartacus que le chorégraphe Iouri Grigorovitch hissera dès les années 1960 à la notoriété mondiale.
En 1961, Aram recommença à écrire de la musique orchestrale et composa une sonate pour piano. L’année qui suivit, il continua avec trois concertos-rhapsodies qu’il voulait rajeunir particulièrement celui pour violoncelle (1963), très virtuose, dédié à Mstislav Rostropovitch. Dans les dernières années de sa vie, Aram Khatchaturian composa encore trois sonates pour violoncelle, violon et alto. Ces dernières œuvres sont rarement jouées et n’ont, à ce jour, pas été enregistrées. L’œuvre Gayanehconnut une seconde « création » au Bolchoï de Moscou en 1968, dans une version remaniée, et avec un succès considérable. Le compositeur devint ainsi une icône incontestable de l’art musical soviétique.
Aram Khatchaturian meurt à Moscou le 1er mai 1978, peu avant son 75e anniversaire. Il est enterré au Panthéon Komitas1 d’Erevan, ainsi que d’autres Arméniens distingués pour avoir rendu l’art arménien accessible à tout le monde.
D’après différentes sources internet : les articles de Wikipedia , les éditions chant du monde (textes de Jacques Di Vanni )
A l’occasion du Centenaire du Génocide Arménien, l’Orchestre Symphonique de Lyon interprétera des œuvres de Aram Khachaturian au Centre Culturel et de la Vie Associative de Villeurbanne le Samedi 18 Avril 2015 à 20h30.
Concert de l’OSL le 18/04/2015 pour le centenaire du génocide Arménien
Découvrez des des extraits des suites pour ballet « Gayaneh » et « Mascarade »
Ici la berceuse « Lullaby » de la suite n°1 de « Gayaneh« (enregistrement réalisé en répétition le 17 février 2015)
Un second extrait sur la suite n° 2 de « Gayaneh » – « la variation d’Armen » (enregistrement en répétition du 24 mars 2015)
Les billets sont en vente à la Maison de la Culture Arménienne de Villeurbanne 68 avenue Marcel Cerdan 69100 Villeurbanne
Tarif : 15€ a partir de 10 ans. Gratuit en dessous.
On partagera sur ce réseau les actualités de notre Orchestre mais également ce qui fait l’actualité de notre ville et on échangera de ce qu’on aime ou qu’on aime moins.
L’Orchestre Symphonique de Lyon est une association loi 1901. Son fonctionnement est assuré par un conseil d’administration de 12 membres qui élit chaque année son bureau.
Cécile Molinaro en a été la présidente de Septembre 2006 à Juin 2014.
L’assemblée générale du 24 Juin 2014 a été l’occasion de remercier Cécile pour ces 8 années de loyaux services.
Cécile Molinaro – Présidente de l’Orchestre Symphonique de Lyon de Septembre 2006 à Juin 2014.Cécile Molinaro – Présidente de l’Orchestre Symphonique de Lyon de Septembre 2006 à Juin 2014.
Le nouveau bureau est maintenant en fonctionnement.
Alain Kasapyan en est le président.
L’orchestre Symphonique de Lyon a le plaisir d’interpréter cette année pour son concert de gala annuel le double concerto pour violon et violoncelle de BRAHMS.
Marianne Pey et Mathieu Schmaltz sont les solistes qui ont accepté l’aventure pour cette oeuvre rarement jouée.
Au programme de ce concert également de la musique anglaise avec
Concert de l’OSL le 14/06/2014 : Double concerto pour violon et violoncelle de BRAHMS op 102
Le concert aura lieu le Samedi 14 Juin 2014 à 20h30 à l’Eglise de l’Annonciation, Place de Paris ou 26 rue Laporte, 69009 Lyon. Vous trouverez également sur la page de l’événement le plan d’accès.
Double concerto pour Violon et Violoncelle et Orchestre en La mineur (op 102)
Brahms Double concerto pour violon, Violoncelle et Orchestre Opus 102
Créé le 18 octobre 1887 à Cologne par Joseph Joachim, célèbre violoniste et Robert Hausmann, violoncelliste du Quatuor Joachim, sous la direction de l’auteur, le double concerto pour violon et violoncelle de BRAHMS est la dernière œuvre concertante de Brahms qui termine ainsi sur une formation fort peu courante à l’époque romantique. Comme précédents illustres, on ne peut guère citer que ceux de Bach, celui de Mozart pour violon et alto, celui de Spohr pour 2 violons et le triple concerto de Beethoven.
L’aspect peu traditionnel de l’œuvre explique peut-être son accueil réservé – surtout en France- et sa popularité assez réduite.
Le double concerto comporte 3 mouvements.
1 – ALLEGRO
D’une forme tout à fait particulière en raison de sa liberté de construction et de sa richesse thématique : 3 thèmes principaux et jusqu’à 8 idées secondaires entrainant une durée d’exécution supérieure à la totalité de celle des deux autres mouvements suivants.
Quatre mesures d’orchestre font entendre le début du thème principal. Aussitôt après, le violoncelle exécute une cadence parsemée de larges accords. Une courte intervention des vents expose une mélodie simple et lyrique qui sera le motif contrastant. C’est ensuite l’entrée du violon bientôt rejoint par le violoncelle : les deux solistes exécutent un duo qu’ils terminent par un long trait à l’octave. Alors, seulement, à lieu l’exposition orchestrale dans son intégralité.
Les deux solistes rentrent ensuite successivement et leur traitement manifeste le souci de Brahms de les équilibrer en leur confiant des parties d’importance égale. Toutefois, on peut constater que dans l’exposition des thèmes, c’est le violoncelle qui prend la priorité. La partie développement très complexe, amène une accentuation de la virtuosité. La réexposition module bientôt en la majeur et conserve cette tonalité jusqu’à la coda qui retrouve le mode mineur.
2- ANDANTE (Ré Majeur)
C’est une des très belles pages de la maturité de Brahms. Après 4 notes montantes au cor et aux bois qui donnent la cellule thématique, les 2 solistes jouent à l’octave dans le grave de leur registre et ensemble avec les pupitres de l’orchestre la large et noble mélodie de la partie A.
La partie B réplique avec des tierces aux bois, dans le ton de La Majeur, évoquant les sonorités d’un choral d’orgue. Les deux solistes auront ensuite un rôle mélodique ornemental avec des valeurs rythmique de plus en plus resserrées qui ramèneront la première partie suivie d’une réapparition condensée du 2e thème et de formules ornementales, faisant office d’une ample coda.
3- VIVACE NON TROPPO
Le premier thème vif et léger, un peu énigmatique est exposé par le violoncelle et repris par le violon.
On retrouve donc la même hiérarchie des instruments que dans l’allegro initial. Il en sera de même pour le 2eme thème large, à la fois carré et chantant.
Dans la partie centrale surgit une nouvelle idée très caractérisée d’où l’influence tzigane ne semble pas absente. Les parties de solistes atteignent ensuite leur plus haut niveau de virtuosité. Dans la réexposition, le 2eme thème sera en La Majeur et cette tonalité se maintiendra jusqu’à la fin. La coda (poco menuo allegro) est remarquable par la finesse de ses lignes et de sa texture.
(par Pierre S. d’après le « guide de la musique symphonique – Fayard éditeur )
Née en 1980 à Nîmes, Marianne PEY, débute l’étude du violoncelle dans le conservatoire de sa ville, ainsi que sa formation musicale et générale. Son parcours l’amène à se perfectionner au conservatoire de Lyon, dans la classe d’Augustin Lefèbvre, où il lui est décerné la médaille d’or à l’unanimité en juin 1999. Elle intègre dès la rentrée suivante la classe de violoncelle de Jean Deplace, puis d’Anne Gastinel, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, et après un cursus exemplaire, obtient en juin 2004 le Diplôme National d’Etudes Supérieures de Musique.
Marianne Pey – Violoncelliste
Passionnée par la musique de chambre, elle renouvelle cette performance six mois plus tard, dans la catégorie « Quatuor à Cordes ». Il est vrai que Marianne se spécialisait depuis longtemps dans cette discipline musicale particulière, pour avoir obtenu les meilleures récompenses tout au long de son parcours de formation (1er prix à l’unanimité avec félicitations spéciales du jury au CNR de Lyon en1998). En 2003, son ensemble, le quatuor « Mélisande », était le lauréat FNAPEC (Paris) de l’année.
Conjointement à ces activités de chambriste ont débuté pour Marianne les engagements dans divers ensembles lyriques et symphoniques (orchestre de l’Opéra d’Avignon -2ème soliste-, orchestre de l’Opéra de Lyon, orchestre National de Lyon, orchestre de l’Opéra de Toulon). Marianne est aussi membre permanent de l’orchestre de Saint-Etienne. Sa carrière de violoncelliste l’a amenée à se produire sur les scènes françaises et européennes, ainsi qu’au Japon et en Afrique du Nord.
Vivement intéressée par la pratique managériale ainsi que par la production artistique, Marianne a été adjointe à la direction artistique pour le Festival « Musique d’Ensemble » de 2004 à 2010 à Pommiers en Forez.
Fin 2010, elle fonde avec des amis musiciens l’Ensemble Sylf, orchestre de chambre à cordes. Cette initiative engagée l’amène à produire depuis une soixantaine de concerts, dans une action originale où les musiciens sont à la fois artistes de haut niveau et producteurs de leurs concerts. Les créations originales de l’Ensemble Sylf ont conduit son équipe dans de nombreuses villes de France, et lui ont valu une invitation au prestigieux festival « Mozart » de Schwetzingen, (Allemagne) en septembre 2013. L’ensemble Sylf a enregistré un CD « Grieg-Elgar-Rheinberger », dont Marianne a assuré une partie de la direction artistique.