Un orchestre moderne et dynamique depuis plus de 75 ans !
En plus de 75 ans, l’Orchestre Symphonique de Lyon, association fondée en 1947 et composée de plus de 75 musiciens amateurs, diversifie son programme, mêlant la musique classique aux œuvres contemporaines, couvrant ainsi différentes époques et différents styles musicaux. Rendre accessible la musique symphonique au plus grand nombre, dans les grandes villes comme en milieu rural, pour les petits et les grands est une de nos missions.
La diversité sera toujours au cœur de notre programmation, mettant en évidence tout l’éventail de musique possible en orchestre symphonique.
Nous croyons en la puissance de la musique pour rassembler les personnes de tous horizons.
Il est temps à notre logo d’incarner ce dynamisme et cette modernité.
Nous sommes heureux de vous présenter aujourd’hui cette nouvelle identité.
L’Orchestre Symphonique de Lyon vous souhaites ses Meilleurs Vœux pour 2023 !
L’Orchestre Symphonique de Lyon vous souhaites ses Meilleurs Voeux pour cette nouvelle année 2023.
Retrouvez nous avec notre nouveau programme (La symphonie du Nouveau monde, L’ouverture Coriolan de Beethoven par exemple) pour nos prochains concerts le 1er Mars au 2 ALPES, le 13 Mai 2023 au Théatre Ansolia le 3 Juin à la basilique d’Ainay !
Belle année en musique à tous et au plaisir de vous retrouver !
Dans cet article, on vous dit pourquoi l’oeuvre s’appelle Rhapsody in Blue. Mais tout d’abord, qui était George Gerswhin ?
George Gerswhin
1898-1937
compositeur
Issu d’une famille juive d’origine russe, George Gershwin (1898-1937) grandit à Brooklyn, le quartier des immigrés de New York. Il y découvre des styles de musique variés, tels que le jazz et le ragtime et s’initie au piano sur le vieil instrument de son frère. Jouant naturellement avec beaucoup de facilité, ses parents décident de lui faire prendre des cours. A l’âge de quinze ans, il est engagé comme « song-plugger », chargé d’interpréter des partitions pour les acheteurs potentiels. Il commence à se faire connaître et apprécier pour sa personnalité musicale. Il améliore par ailleurs sa technique et apprend à improviser et transposer instantanément. Les commandes de compositions commencent à se multiplier.
C’est Rhapsody in Blue, composée à 26 ans, qui le rendra célèbre par son caractère original, un mélange de musique classique et de jazz. Gershwin jonglera toute sa vie entre ces deux genres. Il décède à 38 ans d’une tumeur au cerveau, laissant derrière lui plus de deux cents chansons et une cinquantaine de comédies musicales.
Rhapsody in Blue, composée en 1924
Inspiré depuis son enfance par le jazz, Gershwin compose Rhapsody in Blue en 1924.
Ce concerto jazz pour piano est une commande du chef d’orchestre Paul Whiteman, persuadé que le jazz est en train d’initier un nouveau mouvement dans le monde de la musique. Whiteman entend ainsi faire reconnaître ce genre et ses évolutions auprès du public et des critiques.
En plein travail d’écriture d’une comédie musicale (Sweet Little Devil) qui va être donnée fin janvier 1924, Gershwin dispose d’un délai très court pour écrire le concerto jazz pour piano qui sera joué un mois plus tard. Il compose hâtivement les mélodies et les thèmes principaux, mais n’a pas le temps d’orchestrer son œuvre. C’est Ferde Grofé, l’arrangeur de l’orchestre de Paul Whiteman, qui se rendra chaque jour chez Gershwin pour chercher la version pour deux pianos, avec les indications d’instrumentation, et qui réalisera une orchestration spécialement destinée à l’ensemble de Whiteman.
Le frère de Gershwin, également son parolier, proposera de l’appeler Rhapsody in Blue, l’œuvre n’étant écrite ni en majeur ni en mineur, mais tournant plutôt autour de la note « bleue » (la « blue note » des jazzmen).
Rhapsody in Blue est écrite ni en mode majeur ni en mode mineur, mais tourne plutôt autour de la note « bleue » (la « blue note » des jazzmen)
Un concerto jazz et classique
Lorsque Whiteman commande ce concerto jazz, Gershwin veut composer une œuvre qui soit un parfait mélange entre musique classique et jazz. A la différence d’un concerto classique, qui possède trois parties distinctes, elle sera constituée d’un seul mouvement prolongé, caractéristique d’une rhapsodie. Il la met en musique avec un big band de jazz, composé de saxophones, clarinettes, trompettes. A cela, il ajoute une batterie et seulement huit violons.
Rhapsody in Blue_ Illustration – Oil painting of Madison Square Park in New York, 1920 – painted by Thomas Hart Benton
Bien qu’il compose les mélodies et les thèmes principaux, Gershwin improvise sans partition ses solos au piano lors de la première représentation.
L’interprétation de l’ouverture de la rhapsodie par le clarinettiste solo est déterminante pour l’œuvre. Celle-ci commence par un trille (deux notes conjointes répétées en alternance et de manière rapide), suivi d’un legato, que le clarinettiste jouera en glissando.
Le reste de l’œuvre est un dialogue entre les solos de piano intenses et rythmés et les mouvements orchestraux lents, riches et amples. Les rythmiques et les styles contrastés, parfois cyclothymiques, donnent à cette rhapsodie son caractère si singulier et novateur.
Découvrez une version historique de cette Rhapsody in Blue
Matthieu Lebert, né le 3 mai 1991 à Lyon dans le Rhône, a très tôt eu le goût de la musique. Tout naturellement, dès l’âge de 4/5 ans il s’installe pour jouer sur le vieil instrument qui trône dans le salon de la maison familiale. Il n’y a pas de tradition musicale dans sa famille, juste un goût prononcé pour la musique. Voyant que Matthieu s’intéresse au piano, ses parents l’inscrivent dans une école de musique à Privas en Ardèche. C’est son professeur qui découvre son talent et qui le prépare au Concours d’entrée au Conservatoire Régional de Valence. A 13 ans, Matthieu rentre au CNR de Lyon et à 16 ans il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales.
Matthieu LEBERT
Pianiste
Notre soliste invité pour notre spectacle SYMPHONIC MUSIC’ALL au Radiant-Bellevue Dimanche 8 mai 2022
Matthieu Lebert : un pianiste récompensé de nombreux prix
Il obtient de nombreux prix lors de concours de piano, tels que le prix spécial Jacques Wiss aux « Joutes des Adhémar » en 2003, le 1er prix des jeunes talents au concours Steinway & Sons en 2004, le 1er prix au concours Léopold Bellan ainsi que la médaille d’argent au concours international de Lagny-sur Marne.
En 2010 il intègre la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Pascal Devoyon et Cédric Pescia où il obtient un Bachelor en musique, puis deux années plus tard un Master en orientation concert dont une année d’étude passée à l’UDK de Berlin dans la classe de Björn Lehmann. Pendant cette année à Berlin, il a fait de la direction d’orchestre dans la classe de Catherine Larsen-Maguire. Il a aussi intégré la Classe d’accompagnement de Lied d’Axel Bauni et a participé à de nombreuses master class notamment avec le pianiste Nicolaï Lugansky.
Le goût de transmettre sa passion
Matthieu Lebert a aussi le goût de transmettre sa passion. Ainsi, pour que sa formation soit la plus complète possible, il obtient un Master de pédagogie à la HEM de Genève en 2017.
Il a été professeur de piano dans diverses structures, telles que le Conservatoire populaire de musique de Genève et l’Ecole Internationale de Genève. Il a également participé en tant que professeur à des académies d’été comme l’Académie des Arts de Flaine.
Soucieux de vouloir développer des projets artistiques à but de démocratisation musicale, il est titulaire du diplôme de Master de Développement de projet artistique à l’Université Lyon 2. Par la suite il est nommé en qualité de Directeur de l’école intercommunale de musique et de danse de la COR en septembre 2020.
Outre ses compétences artistiques et pédagogiques, Matthieu Lebert est un jeune musicien curieux qui évolue avec son temps. Son intérêt ne s’arrête pas au piano. Il aime aussi la musique symphonique, l’opéra, le jazz, l’improvisation et la musique électroacoustique.
L’Orchestre Symphonique de Lyon retrouve enfin la scène ! C’est parti pour 3 concerts à Paladru puis à Lyon pour cette saison 2021-2022
Cela fait 25 mois !
Eh oui ! 25 mois que l’Orchestre Symphonique de Lyon ne s’est pas produit en concert !
Qui aurait pensé que le Requiem de Verdidonné le 9 février 2020 à Lyon serait notre dernier concert avant longtemps ? Qui aurait pensé que le Covid nous aurait si longtemps privés de ce plaisir ?
Alors que nous avons dû annuler notre 1ère date de la saison 2021-2022 prévue le mercredi 9 février 2022 ( ce qui aurait fait pile 24 mois d’interruption ! – coïncidence ?) aux 2 Alpes pour un concert dans le cadre de leur saison culturelle , c’est finalement au Lac de Paladru que nous vous retrouverons pour notre 1ère date de la saison !
Et nous sommes très heureux de vous retrouver enfin pour cette saison 2021-2022 !
1er Rendez-vous : ce samedi 26 mars 2022 au Lac de Paladru
Un concert organisé par le comité de jumelage et l’office de tourisme des villages du lac de Paladru et dont les bénéfices seront intégralement reversés au profit de l’Ukraine !
Au programme : Berlioz, Debussy et des extraits de comédies musicales sous la direction de Jean-Pierre…
2e Rendez-vous : concert SYMPHONIQUE MUSIC’ALL le Dimanche 8 Mai 2022au Radiant-Bellevue à Caluire, à côté de Lyon
SYMPHONIC MUSIC’ALL : Lyon Broadway avec escales : c’est ainsi que nous avions imaginé il y a presque 4 ans ce concert pour notre retour dans cette salle de référence à Lyon qui accueille tant de grands artistes !
Un retour que nous avions prévu pour 2020, puis 2021 et ENFIN pour ce 8 mai 2022.
Ne ratez pas ce grand spectacle dédié à la comédie musicale !
Partenaire fidèle de l’Orchestre Symphonique de Lyon, c’est la 6e fois que nous apporterons notre concours au Rotary club qui soutient une cause grâce aux profits réalisés lors de ces concerts. Pour cette saison 2021-2022, le Rotary et l’OSL soutiendront le projet « Eclats d’Art » à destination des enfants et adultes porteurs de maladies génétiques, maladies rares ou de troubles du spectre autistique.
Alors, avez-vous réservé votre concert pour nous retrouver ?
de Warren Casey et Jim Jacobs arrangé par Calvin Custer
Grease, son histoire, sa version par notre orchestre en confinement et le medley phare de notre spectacle Symphonic Music'All, hommage aux comédies musicales : on vous dit tout dans ces quelques lignes !
Est-il encore utile de vous raconter l’histoire de ce grand classique qu’est Grease ?
Amours, haines, joies, peines… Greaseraconte le quotidien des adolescents des années 50 aux Etats-Unis.
GREASE, un grand classique musical
En 1958, c’est la rentrée scolaire au lycée de Rydell High. Danny Zuko (John Travolta), jeune rebelle, gominé et fan de voitures, est surpris de retrouver Sandy Olson (Olivia Newton-John), une Australienne timide et romantique, qu’il a fréquentée pendant l’été. Les deux amoureux pensaient ne jamais se revoir et n’arrivent pas à exprimer leurs sentiments en se retrouvant dans le même lycée dans deux clans que tout oppose: les T-birds et les Pink Ladies.
La comédie musicale est imaginée par deux amis, Warren Casey et Jim Jacobs. Le spectacle est produit en 1972 à l’Eden Theatre à Broadway où il est repéré par Allan Carr qui en fera un succès cinématographique en 1978.
On retrouve dans les chansons et dans
l’interprétation de Travolta un hommage au Rock’ n’roll, au Doo Wop et à Elvis
Presley. La bande originale s’est vendue à 28 millions d’exemplaires dans le
monde avec des tubes tels que Summer Nights,Grease is the world
ou encore You’re the one that I want.
Et oui, car avant d’être un succès au cinéma en 1978 , Grease est bien un spectacle musical datant de 1971 et nommé dans 7 catégories aux Tony Awards de 1972 dont meilleure comédie musicale et meilleur livret .
La comédie musicale aura été jouée sans interruption depuis 1972 jusqu’en 1980, après 3 388 représentations consécutives. A Londres, elle reprend en 1993 et est jouée jusqu’en 1999. La comédie musicale est remontée à Broadway, en 1994, pour 1 505 représentations. Une tournée nationale américaine s’ensuit sur plusieurs années. Et cela ne s’arrête pas là. Par la suite, de nouvelles productions ont lieu a Broadway, Londres, Chicago … et également Paris en 2008 puis 2018 à 2019.
Bref nous ne pouvions pas imaginer un hommage aux comédies musicales sans cette pièce phare à travers notre MEDLEY GREASE adapté pour Orchestre Symphonique par Calvin Custer.
Symphonic Music’All, Lyon Broadway avec escale – Radiant Bellevue – 29 mai 2021
Grease version Confinement par l’Orchestre Symphonique de Lyon
Notre concert « SYMPHONIC MUSIC’ALL Lyon Broadway avec escales » a été reporté en raison du coronavirus au 29 mai 2021 au Radiant-Bellevue . Toutefois, quelques musiciens de l’OSL étaient impatients de vous jouer un extrait de GREASE en confinement.
Grease version concert par l’Orchestre Symphonique de Lyon au Radiant-Bellevue le 29 mai 2021
Nous espérons que ce petit extrait confiné avec une poignée de musiciens vous fera patienter jusqu’à notre version concert avec les 80 musiciens de l’Orchestre Symphonique de Lyon. Version exclusive pour ce concert au Radiant-Bellevue.
L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE LYON VOUS INVITE A UN NOUVEAU VOYAGE : CLASSIQUE, VARIÉTÉ, COMÉDIE MUSICALE… EMBARQUEMENT IMMÉDIAT POUR UNE BALADE MUSICALE RICHE EN SURPRISES !
Symphonic Music’All, Lyon Broadway avec escale – Radiant Bellevue – 16 mai 2020
Après sa « Symphonie Éclectique : de Carmen aux Beatles » en Mai 2018, l’Orchestre Symphonique de Lyon revient au Radiant-Bellevue pour « Symphonic Music’All » : un voyage faisant escales à Broadway à travers musique classique et variété.
Nos plus de 75 musiciens, sous la baguette énergique de Jean-Pierre Prajoux interpréterons des œuvres phares comme le fantôme de l’Opéra, un Américain à Paris, West Side Story ou encore Fame.
Mais quel sera le point de départ de ce voyage ? Une certitude, cette fois encore, le Radiant-Bellevue s’enflammera !
John WILLIAMS est un compositeur américain né en 1932. Il commence sa carrière comme pianiste de jazz. En parallèle, ses talents d’arrangeur et de chef d’orchestre développés à la Juilliard School of New York et dans l’US Air Force lui permettent de débuter à Hollywood. C’est là qu’il rencontre les plus grands compositeurs de musique de film de l’époque.
Il commence par composer la bande originale de Superman et noue une relation particulièrement fructueuse avec Steven SPIELBERG. Il lui composera, entre autres, les bandes originales des Dents de la mer, celle d’Indiana Jones et celle de E.T.
John Williams composera aussi pour George LUCAS (Stars Wars) et laissera son empreinte sur les trois premiers flms d’Harry Potter, le célèbre sorcier.
Un medley Hommage à John Williams arrangé par Paul LAVENDER
Tribute to John Williams – Orchestre Symphonique de Lyon
Arrangée par Paul LAVENDER, un compagnon de route de John WILLIAMS, la pièce interprétée par l’Orchestre Symphonique de Lyon est un hommage à ce compositeur de génie, mult oscarisé.
Ce medley a été créée pour le Kennedy Center, une institution chargée de distinguer les artistes américains de renommée internationale, lors de sa cérémonie de récompense.
On y rencontre successivement des extraits des bandes originales de Stars Wars, les Dents de la mer, Superman, Harry Poter, Indiana Jones et E.T.
Retrouvez cet Hommage à John Williams par l’Orchestre Symphonique de Lyon en concert :
Docteur Jivago (Doctor Zhivago) est un film sorti en 1965 et réalisé par David Lean.
Il demeure célèbre pour ses décors et costumes grandioses mais principalement pour sa musique culte, composée par Maurice Jarre.
Maurice Jarre est né à Lyon en 1924 et décédé en Californie en 2009.
Maurice Jarre
Il a débuté sa carrière musicale en tant que timbalier mais il va très vite s’intéresser à la composition. Il commencera à composer pour le théâtre et deviendra même directeur du Théâtre National Populaire pendant une dizaine d’années.
C’est dans les années 50 qu’il
orientera sa carrière vers la musique de film : d’abord pour des courts
métrages puis plus tard pour des longs métrages.
Sa renommée sera grande au début des années 60 et c’est là qu’il fera carrière à Hollywood grâce notamment à la musique des films Lawrence d’Arabie (1962) et Docteur Jivago (1965).
Il composera d’autres musiques de
films à grands succès par la suite : Soleil rouge, Witness, Le cercle des
poètes disparus et Ghost.
Le thème de Lara (Lara’s theme) est sans doute l’un des thèmes les plus inoubliables de Maurice Jarre. Il est joué de différentes manières et de façon récurrente dans l’intégralité du film Docteur Jivago. Avec une écriture orchestrale très étoffée, Maurice Jarre a composé un morceau mêlant musique symphonique à la fois romantique et sombre et parties instrumentales pouvant rappeler le folklore russe.
C’est ce thème que nous vous proposons de découvrir avec
l’Orchestre Symphonique de Lyon.
Retrouvez Dr Jivago de Maurice Jarre par l’Orchestre Symphonique de Lyon en concert :
Oeuvre phare de notre répertoire « Classique en Russie » à la frontière de la musique de film
Modeste Petrovitch Moussorgski né le 21 mars 1839 et mort le 16 mars 1881 est un compositeur russe célèbre pour la suite pour piano « Tableau d’une exposition ».
Il rejoint le Groupe des Cinq, un ensemble de compositeurs et ardents défenseurs d’un art national basé sur la musique populaire russe, opposés aux tendances occidentales du conservatoire officiel. Moussorgski entremêle les genres, et ouvre de nouvelles voies que les musiciens du XXe siècle ont exploré à l’envi.
Il s’impose en maître du fantastique en musique. Une Nuit sur le Mont chauve est un accomplissement dans ce style.
Contrairement à une idée répandue, la Nuit sur le Mont Chauve ne raconte pas celle passée par un pou sur la tête d’un octogénaire. Cette pièce est inspirée d’une nouvelle de Nicolas Gogol, La Nuit de la Saint-Jean sur le Mont Chauve, qui met en scène le sabbat des sorcières.
« Les sorcières avaient coutumes de se rassembler sur le Mont Chauve. Elles y jouaient des farces et y attendaient leur maitre Satan. A son arrivée, elles formaient un cercle autour du trône sur lequel il prenait place, sous l’apparence d’un bouc et elles chantaient ses louanges. Lorsque Satan avait reçu suffisamment de louanges, il se transformait et donnait l’ordre de commencer le Sabbat, une grande fête démoniaque au cours duquel il choisissait quelques sorcières qui avaient retenu son attention ! »
Moussorgski aurait trouvé l’inspiration de son œuvre après une
promenade non loin de Kiev. L’œuvre a
été retravaillée plusieurs fois par le compositeur, avec une version chorale
en 1872, puis comme interlude orchestral dans l’un de ses opéras en 1873.
En 1908, Rimski-Korsakov produit une réorchestration de cette oeuvre et c’est cette dernière qui reste la plus jouée actuellement. Fantasia, le dessin animé de Walt Disney sorti en 1940, utilise encore une autre version où le final se mêle à l’Ave Maria de Franz Schubert.
Cette pièce qui dure
environ douze minutes, suit un programme établi dans l’ordre du récit :
Voix souterraines ;
Apparition des esprits des ténèbres puis de Tchernobog (divinité russe des ténèbres) ;
Adoration de Tchernobog ;
Sabbat des sorcières ;
Sonnerie de la cloche du village et évanouissement des apparitions ;
Aube naissante
Le compositeur fait preuve de génie en utilisant toute la palette possible dans la composition pour créer et nous plonger totalement dans cette atmosphère. Il réussit à faire peur juste avec de la musique.
Mais on ne veut pas vous effrayer ! Voici la fin douce de cette très belle oeuvre lors d’une de nos répétitions.